lundi 11 février 2013

Une conversation facebook


Connécté sur facebook, une "amie" me demande ce que je fais dans la vie.
Je répond : Il n'est pas commode du tout que je te dise ce que je fais dans la vie mais plutôt ce que j'aurai pu y faire…
Une remise en question profonde m'a souvent incité à être en permanence dans une quête de sens. Philosopher est le seul acte qui me tient à cœur, le seul acte qui me donne, continuellement, la possibilité d'en fédérer d'autres. Ainsi, j'ai appris à apprivoiser le non sens et à lui donner plus de douceur. Ceci m'amène à dire que si je fais de la philosophie ce n'est pas pour gagner ma vie ou pour faire l intéressant mais plutôt pour la sauver. Toute la différence est là.
Elle se déconnecte, me supprime, me bloque.
La vie est belle :)

3 commentaires:

  1. Donc en fait t'es chômeur et t'as que ça à faire, glander sur le net -à prendre au second degré!-
    Mais sinon plus sérieusement, je ne pense pas que ce soit si agréable de faire de sa passion son métier! Si tu avais été philosophe, peut être ce ne serait pas une évasion aussi plaisante, que ça deviendra une habitude un peu fade avec le temps...

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  2. Non non mademoiselle, j'ai le regret de t'informer que je ne suis pas un chômeur. A vrai dire, je suis même lauréat de ton Ecole aussi "supérieure" qu'elle soit.
    Now back to business, si c'est vraiment une passion, le mot "fade" n'a donc pas de place. Il y a bcp de gens qui ont fait de leurs passions leurs métiers et ils sont heureux. Encore plus, ils sont riches.

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  3. Can't a girl be sarcastic? Second degré j'ai dit.
    Je ne dis pas qu'il ne faut pas aimer son métier, bien au contraire, mais avec le temps la passion s'atténue, meaning si on continue à faire la même chose pendant toute sa vie, on ne peut que tomber dans une routine mortelle!

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